Michaël Girardin, lauréat 2019 sur le thème Crises de confiance ?, publie La fiscalité dans le judaïsme ancien (VIe s. av. J.-C. – IIe s. apr. J.-C.), aux éditions Geuthner.
Michaël Girardin est agrégé d’Histoire, docteur en Histoire Ancienne de l’Université de Lorraine depuis 2017 et maître de conférences en Histoire Ancienne à l’Université du Littoral – Côte d’Opale.
Synopsis
Rendez à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu » : cette phrase bien connue des Évangiles s’éclaire d’un jour nouveau à mesure que se poursuivent les enquêtes historiques portant sur la fiscalité en Judée du tournant de notre ère. Cette première synthèse complète sur la fiscalité de Judée invite à se demander si cette matière froide et technique ne serait pas, au contraire, une matière brûlante, « éveilleur de révoltes », à la fois un reflet et un condensé des complexités économiques, politiques, sociales voire théologiques ? Quels sont les impôts prélevés ? Quels sont les moyens de paiement ? Est-il vrai que le temple de Jérusalem n’acceptait que les shekels de Tyr ? Pourquoi l’impôt romain dérangeait-il les contemporains de Jésus ? Quelle est la place des relations financières dans l’histoire politique de la Judée ? Ces questions, parmi tant d’autres, reçoivent ici une réponse à la fois à jour des découvertes les plus récentes et accessible au public spécialiste autant que curieux.