Myrtille Picaud est post-doctorante à la chaire « Villes et numérique » de l’École urbaine de Sciences Po Paris et rattachée au Centre d’études européennes et de politique comparée (CEE). Elle est docteure associée au Centre européen de sociologie et de science politique (CESSP).
Dans le cadre de ses recherches doctorales et plusieurs enquêtes collectives, elle a analysé les phénomènes de catégorisation et de hiérarchisation dans les espaces culturels et urbains. Elle finalise actuellement le manuscrit pour un ouvrage issu de sa thèse, intitulée Mettre la ville en musique (Paris-Berlin). Quand territoires musicaux, urbains et professionnels évoluent de concert, soutenue en 2017. Lors de son premier post-doctorat, elle s’est intéressée aux enjeux économiques et politiques de la sécurité du spectacle à Paris, Manchester, Istanbul, trois villes ayant connu des attentats dans des salles de concert.
Aujourd’hui, elle étudie les dispositifs numériques dédiés à la gestion des villes et leurs effets sur les transformations urbaines. Elle analyse notamment le développement d’un marché de la « safe city », soit le recours à divers dispositifs sociotechniques à des fins de rationalisation du contrôle et de la sécurité de l’espace urbain. Elle est par ailleurs membre du comité de rédaction de la revue Transposition : musique et sciences sociales.