Michaël Girardin est agrégé d’Histoire, docteur en Histoire Ancienne de l’Université de Lorraine depuis 2017 et maître de conférences en Histoire Ancienne à l’Université du Littoral – Côte d’Opale.
Sa thèse cherchait à mesurer le rôle de la fiscalité dans les relations de pouvoir au sein des composantes nombreuses de la Judée séleucide et romaine (200 av. J.-C. – 135 apr. J. C.), insistant davantage sur les effets psychologiques, sociologiques, théologiques et politiques de l’impôt que sur ses effets économiques.
Cette approche permet d’examiner le rôle de la légitimation (point de vue du pouvoir) et de la confiance (point de vue du contribuable) dans les interactions entre les différents échelons de la société. Il a notamment organisé en Sorbonne en octobre 2016 une journée d’études sur les stratégies de légitimation, de l’Antiquité à nos jours, et s’attache depuis la soutenance de sa thèse à développer cet axe de ses recherches.
Sélection de publications :
- « L’impôt dû à Dieu : une conséquence financière de la théocratie », dans M.-Fr. Baslez et Chr.-G. Schwentzel (dir.), Les dieux et le pouvoir. Aux origines de la théocratie, Rennes, Presses Universitaires de Rennes, 2016, p. 53-69.
- « The Propaganda of Jewish Rebels of 66-70 C.E. according to their Coins », Scripta Judaica Cracoviensia, 14, 2016, p. 23-40.
- « The Use of Greek in Judaea: New Linguistic Habits for Individuals and the Roman Administration », dans N. Monnier (dir.), Languages for Specific Purposes in History, Newcastle-upon-Tyne, Cambridge Scholars Publishing, 2018, p. 18-34.
- « Dans le quotidien du collecteur : l’impôt romain d’après l’archive de Murabbaʽât », Revue de Qumrân, vol. 31, n° 1, 2019, p. 11-49.
- « Leḥerut Yerushalayim: Jerusalem as the metonymy of the Temple at the time of the Bar Kokhba War », Electrum, 26, 2019 (à paraître).