Jean Chamel est anthropologue, chercheur invité au Centre for the Anthropology of Sustainability (CAoS) du University College de Londres (UCL) avec une bourse Postdoc Mobility du Fond national suisse de la recherche scientifique. Il a soutenu en 2018 à l’université de Lausanne une thèse en sciences des religions intitulée « “Tout est lié”. Ethnographie d’un réseau d’intellectuels engagés de l’écologie (France-Suisse) : de l’effondrement systémique à l’écospiritualité holiste et moniste ». Son étude se penche sur les discours et pratiques des précurseurs des théories de l’effondrement et de la “collapsologie”. Examinant les liens avec les contre-courants plus anciens de la modernité, elle plonge aux fondements de la pensée écologique.
Ses recherches actuelles portent sur le mouvement global des droits de la nature visant à attribuer une personnalité juridique à des entités non-humaines, avec l’observation de pratiques rituelles en lien avec le mouvement international pour les droits des peuples autochtones. Il a enseigné au Muséum national d’histoire naturelle, à l’Université de Lausanne et à l’UNAM de Mexico.
Dernières publications:
2019, « Relational Ecologists Facing “the End of a World”: Inner Transition, Ecospirituality, and the Ontological Debate », Indigenous Perceptions of the End of the World: Creating a Cosmopolitics of Change, R. Bold (dir.), Cham, Palgrave Macmillan, coll. « Palgrave Studies in Anthropology of Sustainability » : 161-181.
2019, « Faire le deuil d’un monde qui meurt. Quand la collapsologie rencontre l’écospiritualité », Terrain, 71 : 68-85.
2017, « “On est tous des composts”. Discours et pratiques écologistes autour des déchets organiques et des toilettes sèches », Tsantsa, 22 : 89-94.