Gabrielle Schütz est maîtresse de conférences à l’Université Versailles – Saint-Quentin en Yvelines, où elle codirige le master Travail, Expertise et Organisations, et membre du laboratoire Printemps (Professions, Institutions, Temporalités, UMR 8085).
Sociologue du travail, du genre et des professions, elle s’intéresse principalement aux transformations du travail dans les organisations : développement de la sous-traitance, transformation des relations salariales, modalités de mise au travail de la féminité, essor du télétravail.
Elle a consacré sa thèse de doctorat à une analyse du salariat en prestation de services à travers le cas des hôtesses d’accueil ; elle a notamment publié aux éditions La Dispute en 2018 Jeunes, jolies et sous-traitées : les hôtesses d’accueil. Depuis son post-doctorat, elle travaille dans le cadre d’une recherche collective sur les professionnel.les de la justice familiale et la manière dont elles et ils se saisissent de la vie privée des justiciables, au Québec et en France. Initiées en 2018, ses recherches actuelles portent sur les politiques organisationnelles de télétravail et leurs enjeux, au prisme du genre en particulier ; elle a notamment dirigé le dossier Les organisations à l’épreuve du télétravail de la revue Sociologies pratiques (n°43, 2021).